RIP v1 : est considéré comme un protocole IGP par classes (classful), est un Un protocole à vecteur de distance qui diffuse intégralement sa table de routage à chaque routeur voisin, à intervalles prédéfinis. L’intervalle par défaut est de 30 secondes. RIP utilise le nombre de sauts comme métrique, avec une limite de 15 sauts maximum + capable de gérer l’équilibrage de charge sur au plus de six chemins de coût égal, avec quatre chemins par défaut.
Les inconvénients :
- Il ne contient aucune information sur le masque de sous-réseau, par conséquant le routeur doit, d'une part, disposer localement de cette information, et d'autre part, le masque de sous-réseau doit être identique sur tout le réseau. Il ne supporte pas le trafic multicast.
- Les messages ne sont pas authentifiés. Il est alors possible à une personne malveillante de générer des messages RIP avec des coûts tels que toutes les routes passent par un seul et même routeur. Ce qui peut paralyser complètement le réseau (congestion).
- RIP est malheureusement concerné par la convergence lente, et/ou problème de valeur infinie. (Problème concernant tous les protocoles à vecteur distance).
RIP v2 : présente une fonctionnalité de routage CIDR lui permettant d’envoyer des informations sur les masques de sous-réseau avec la mise à jour des routes.
RIP v2 permet l’authentification dans ses mises à jour. Il est possible d’utiliser une combinaison de clés sur une interface comme vérification d’authentification. RIP v2 permet de choisir le type d’authentification à utiliser dans les paquets RIP v2. Il peut s’agir de texte en clair ou d’un cryptage basé sur l’algorithme d’authentification MD5. Le type d’authentification par défaut est le texte en clair. Pour une meilleure efficacité, RIP v2 utilise l’adresse de classe D 224.0.0.9 pour envoyer les mises à jour de routage en multicast.